Voyage à l’île Maurice – Episode 2 – L’adaptation

Voyage a l'ile MauriceAdaptation ??? Je vous entends déjà : alors qu’elle est dans un endroit paradisiaque, elle va nous expliquer à quel point c’est dur ? Mais non, quand je parle d’adaptation, je veux juste parler d’ajustement au contexte quelque peu différent de l’environnement habituel.

D’abord il y a la chaleur : 32°C au plus fort de la journée (34°C selon l’échelle désormais classique du ressenti), ça fait beaucoup. D’autant plus qu’il s’agit bien sûr de la température à l’ombre et que … il n’ya pas de l’ombre partout et notamment, il y en a peu à la plage, à la piscine et en bordure des rues le long desquelles il ferait bon se balader.
Voyage a l'ile MauriceAlors la stratégie c’est plage de 7h du matin à 10h30. Non seulement à 7h du mat il fait vraiment bon mais en plus l’eau est particulièrement claire et le baigneur est plutôt rare. Et piscine pas avant 16h voire 17h. Ou l’inverse. Entre deux ? Tous aux abris … J’en profite pour signaler que à la différence des Antilles qui du fait de leur proximité avec l’Equateur voient la nuit tomber dès 18h, ici il fait jour jusque 19h15.

Ensuite il y a la conduite à gauche. Bien que n’ayant pas encore testé celle-ci en tant qu’automobiliste, le simple fait d’être piéton perturbe, en particulier lorsqu’il faut traverser, l’opération étant rendue encore plus délicate par d’étranges passages piétons dont je n’ai pas encore compris le mode d’emploi. Faut il regarder d’abord à gauche ou à droite ? Dans le doute, essayons de regarder des deux côtés en même temps ! D’ailleurs il y a quelques jours, à la gare routière de Port Louis, j’ai cherché en vain la porte d’accès au bus avant de comprendre que … je n’étais pas du bon côté !

Voyage a l'ile MauriceDans la catégorie adaptation  il y a aussi le supermarché et son inévitable corollaire : qu’est ce qu’on mange ? Ben oui, on ne va pas aller au resto midi et soir pendant 2 mois !
Alors ce supermarché. Les fruits légumes sont aussi fatigués que ceux d’un Leader Price mais qu’à cela ne tienne, il y a à proximité de la résidence un petit marchand de légumes où l’on trouve ananas, papayes, mangues, tomates, poivrons, aubergines, oignons, ail persil, salades (à acheter avant 9h du matin), chou (mais la potée, je ne la sens pas), sans oublier un certain nombre de choses dont je ne maitrise pas le mode d’emploi ou qui n’ont pas l’allure habituelle (les concombres sont énormes et vert très pâle et les aubergines sont blanches, ce qui est surprenant mais en aucun cas gênant).
Sinon –retour au supermarché- le rayon riz prend une allée entière, presque comme le rayon lait en poudre et le rayon épices ou le rayon Voyage a l'ile Mauricebeignets asiatiques (le curry d’agneau que j’ai fait en utilisant un sachet spécial épices pour curry agneau yaourt était … parfumé, genre âmes sensibles s’abstenir).
En revanche côté viande, c’est la cata : quasiment que des trucs congelés et taillés en cube : oui, oui, l’agneau est un cube tout comme les morceaux de poisson ou de poulet. Bon allez, il y a quand même du poulet non congelé voire même de temps à autre un steak ou 2 (que je vais tester bientôt). A Port-Louis, la halle à la viande ou celle au poisson du marché proposent un autre choix mais je ne pense pas que ce soit bien raisonnable de ramener de la viande ou du poison dans un sac à dos via un passage par la gare routière et un retour en bus sous une température de … cf plus haut ! Dernier détail : il n’ya pas de four : donc pas moyen de se rabattre sur la pizza !

Conclusion : y a pire dans la vie que de s’adapter à ces quelques menus désagréments ! Alors à la semaine prochaine.

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