Film : « La vache» de Mohamed Hamidi (sorti le 17/02/2016)

Film : « La vache» de Mohamed HamidiUn road-movie sympathique, drôle, humaniste empli de rencontres positives, et servi par un casting impeccable et des dialogues hilarants.

On y va pourquoi : Parce que découvrir une France peuplée de gens solidaires, attachants, généreux, prêts à ouvrir leur porte et leur cœur, tolérants, …. ça fait carrément du bien.

Le Synopsis : Fatah, petit paysan Algérien n’a d’yeux que pour sa vache Jacqueline, qu’il rêve d’emmener à Paris, au salon de l’Agriculture. Lorsqu’il reçoit la précieuse invitation devant tout son village ébahi, lui qui n’a jamais quitté sa campagne, prend le bateau direction Marseille pour traverser toute la France à pied, direction Porte de Versailles. L’occasion pour Fatah et Jacqueline d’aller de rencontres en surprises et de vivre une aventure humaine faite de grands moments d’entraide et de fous rires. Un voyage inattendu et plein de tendresse dans la France d’aujourd’hui.

Les principaux acteurs : Fatsah Bouyahmed (Fatah), Wilson (Philippe), Jamel Debbouze (Hassan), Julia Piaton (La jeune reporter)

Mon avis : J’y suis allée avec une amie pour le moins sceptique qui voyait « La Vache » comme une grosse comédie avec quelques blagues intégralement vues dans la bande annonce.
Et bien non ! En cas de baisse de moral hivernale et/ou de doute sur la France (pays de merde, français ronchonneurs, racisme, absence de solidarité …), ce film est idéal pour redonner la pêche
Le casting est impeccable : Fatsah Bouyahmed incarne remarquablement Fatah et ce d’autant plus qu’il est à peu près inconnu du grand public, Lambert Wilson est excellent en aristocrate fauché, tout comme Jamel Debbouze qui joue le rôle du beau frère marié avec une française en secret de la famille du bled. Au cours de son périple Fatah croisera également une sympathique fermière, des agriculteurs syndicalistes en colère, et un magicien de foire accompagné de deux accortes assistantes qui lui feront goûter à l’alcool de poire (ce qui lui vaudra quelques déboires).
En parallèle du périple de Fatah, le film suit également les réactions du bled où tous les garçons s’appellent Mohamed, rêvent d’un visa pour la France avec laquelle ils sont en liaison constante via téléphone TV satellite ou Skype et ces aller-retour entre les deux univers sont source de nombreux effets comiques.
Alors peut être que la France d‘aujourd’hui n’est pas tout à fait comme décrite dans le film mais s’octroyer 1h30 d’optimisme intégral n’est pas forcément la plus mauvaise façon de lutter contre la morosité ambiante : donc on y va sans hésiter.

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