Cette semaine pas vraiment de grandes excursions.
Deux sorties au centre commercial ultra moderne de Cascavelle que l’on atteint en bus vu qu’il est situé à 5 kms du centre de Flic en Flac et qui présente l’immense avantage d’avoir un rayon viande fraîche qui propose autre chose que de la viande en cube (cf. Episode 1).
On y trouve également une excellente pâtisserie avec de succulents petits fours tels tartes à la banane ou à la noix de coco.
Nous avons également fait deux belles ballades à pied le long de la plage.
On commence par longer toute la plage publique de Flic en Flac (2 bons kms) avant de passer dans la zone des hôtels de luxe et de longer leurs plages privées (encore 3 bons kms), entrecoupées d’une autre petite plage publique, jusqu’au moment où la plage se termine et où il ne reste plus qu’à faire demi-tour.
Toutefois, nous avons fait demi tour jusqu’à la petite plage publique qui se trouve être le terminus du bus ce qui nous a permis de ne pas faire tout le retour à pied.
Le contraste entre plage publique et plage privée est assez net : sur les plages privées, le moindre caillou, bout de corail ou varech amené par la marée est balayé quotidiennement. Mais des gardes vérifient soigneusement que vous vous contentez de passer, ce qu’ils ne peuvent vous interdire.
Dimanche matin, le contraste était plus que net : c’était le nouvel an chinois et il y avait un pont de 3 jours si bien que de nombreuses familles étaient venues passer le week end et camper sur la plage qui était donc transformée en camping géant. Vu le monde, forcément les poubelles débordaient de p
artout et l’endroit n’était que peu ragoutant. Le plus étonnant c’est qu’à 6h30 du matin, la plage et la mer étaient noires de monde !!!
Autre ballade que nous avons fait : une excursion au Morne Brabant où nous étions invités à dîner dans un hôtel 5*.
Le Morne Brabant c’est une montagne, sorte de pain de sucre de 245m de haut aux pentes particulièrement raides, située sur une péninsule au Sud Ouest de l’île et classée patrimoine mondial par l’Unesco.
La montagne est entourée d’une bande de plage absolument somptueuse mais squattée par de nombreux hôtels de luxe. Un mythe local lié à la période coloniale, raconte que lors de la période coloniale, des esclaves en fuite poursuivis par des gendarmes choisirent de se suicider en se jetant du haut du Morne plutôt que de se laisser capturer.
Pour nous y rendre, nous avons commencé par un premier bus jusqu’au fameux centre commercial ultra moderne qui constitue également un point de correspondance de bus, puis un second bus jusqu’à l’entrée de la péninsule. Second bus qui nous causa beaucoup d’émotions vu 
qu’apparemment son chauffeur faisait la course avec un collègue et que cramponnée à mon siège, écrasée par les nombreux passagers debout –le bus étant bondé-, je n’en menais pas large !
Une fois arrivés à l’entrée de la péninsule, nous avons marché quelques kilomètres sur la route et dépassé l’hôtel où nous devions dîner. En fait, nous étions à la recherche d’une entrée sur la plage publique et il fallut faire encore un bon kilomètre avant de trouver un point d’accès. Mais la récompense était à la hauteur puisque nous avons pu nous baigner au soleil couchant dans une eau limpide et turquoise avant de revenir jusqu’à l’hôtel en longeant la plage.
A la semaine prochaine.
