Le genre : saga fort appétissante de 830 pages (pour la version poche) à emporter dans sa valise vacances
Le Résumé de l’éditeur : Pâtissière à Greenwich Village, Greenie se consacre tout à sa passion, tandis que son mari plonge dans la mélancolie et que leur jeune fils tente de freiner la déliquescence du couple. Lorsque le superbe et truculent gouverneur du Nouveau-Mexique lui propose de devenir chef cuisinier de sa résidence, Greenie accepte, par ambition autant que par lassitude, et part vers l’Ouest, bouleversant la vie de toute la famille…
L’Auteur : Née à Boston, diplômée de Yale, Julia Glass s’est fait connaître par son premier roman, Jours de juin, récompensé par le prestigieux National Book Award 2002. Son dernier roman, Louisa et Clem, est paru aux Éditions des Deux Terres.
Mon avis : 830 pages ? Un pavé quoi ! Oui par le nombre de pages mais si pavé est synonyme de lourdeur et d’indigestion, alors non. Car cette saga est tout ce qu’il y a de plus digeste et léger. D’abord parce que l’héroïne Greenie est pâtissière et que l’ensemble du livre est ponctué de recettes toutes plus appétissantes les unes que les autres. Et puis parce qu’autour d’elles gravitent des personnages aussi intéressants qu’attachants : son fils de 4 ans, enfant précoce, son mari le psy avec qui tout devient difficile, son meilleur ami Walter, homosexuel aux nombreuses et improbables histoires sentimentales, une jeune fille, Saga, à qui un traumatisme crânien a laissé des séquelles, tous ces personnages se croisant au fil de l’intrigue, au gré du hasard ou de relations communes. L’intrigue ? Greenie se voit proposer un poste de chef de cuisinier par le gouverneur du Nouveau-Mexique. Lasse de sa vie new-yorkaise, elle choisit de partir avec son fils, laissant son mari à New York bouleversant ainsi la vie de sa famille et de ses proches pour qui la vie new-yorkaise continue. Il est question de rencontres qui ponctuent la vie, de remises en question permanentes, de choix à faire, d’amitiés, d’amour, de nostalgie, bref, de la vie. Il est aussi question de sida, de politique, d’écologie, d’adoption, bref, du monde.
Conclusion : Contrairement à la photo de couverture, ce livre n’est pas si sucré que çà et traduit bien l’amertume de quadragénaires aux multiples blessures.
Infos pratiques : Poche – 2011 – 9,40€ ou Editions des Deux Terres – 2009 – 23 €