Voici donc le 3ème article de notre série de quatre dont l’objectif final est d’avoir des poules fournissant des œufs frais tous les jours (enfin presque) :
- Créer la première partie de la structure de la volière
- Finaliser la volière
- Installer le poule-house puis les poules
- Nourrir les poules et ramasser les oeufs
La semaine dernière, nous avions terminé la construction de la volière mais nos futures poulettes ne disposaient pas encore d’endroit pour pondre et dormir.
Alors reprenons.
D’abord nous avons semé du gazon dans la volière. C’était surtout histoire de bien accueillir nos poulettes parce que nous étions bien conscients du fait –et l’avenir nous donna raison- que le gazon ne tiendrait guère que quelques jours.
Nous aurions pu fabriquer le poule-house comme nous avions fabriqué la volière mais nous avons finalement choisi d’en acheter un tout fait dans le commerce. Il faut bien dire que vu le prix du bois, la différence de budget entre les deux solutions n’était pas vraiment flagrante.
Nous avons acheté notre poule-house en ligne chez Ducatillon. Nos principaux critères de choix étaient –outre la taille qui devait bien sûr être compatible avec celle de la volière et permettre d’héberger jusqu’à 4 poulettes- la qualité du bois (traité et imputrescible) et l’ouverture supérieure du toit pour pouvoir nettoyer l’intérieur facilement.
Le modèle choisi est donc un modèle à toit ouvrant, avec deux fois deux pondoirs latéraux, deux portes d’accès dont une avec rampe, et deux barres perchoirs à l’intérieur.
A l’intérieur, nous avons garni le sol de papier journal recouvert d’une bonne couche de paille (en fait un mélange de paillis de miscanthus également utilisé pour pailler les plates-bandes et de paille à hamster récupérée d’une époque où j’avais un hamster) et utilisé la même paille pour garnir les pondoirs.
Pas de nourriture à l’intérieur puisque le poule-house est destiné à pondre et dormir (du moins en théorie).
A l’extérieur, nous avons installé un abreuvoir à réservoir et un vieux plat métallique avec du grain (pour le détail de la nourriture, voir prochain épisode) : l’important était que tout soit prêt pour accueillir les poulettes avant leur arrivée. Elles ont même eu droit à un CD installé au bout d’un fil et suspendu au toit de la volière pour les occuper (heueueu, pas franchement indispensable !!!).
Manquaient plus que les poulettes. Nous cherchions clairement des poulettes pondeuses et avions décidé de commencer avec deux. Pourquoi deux ? Parce qu’une seule se serait ennuyée et trois, paraît que c’est le début des ennuis (trop de bagarres). Nous sommes donc partis en recherche.
Où trouver des poules ? Dans les magasins Animalis (pas cadeau), à la ferme de Beaumont spécialisée dans les volailles et proposant de la vente en ligne (mais les frais d’expédition sont plus que conséquents), ou en cherchant des adresses d’élevage sur Internet.
Erreur à ne pas commettre : se mettre à chercher des poulettes au mois de septembre : la bonne période c’est mars-avril et quand nous avons attaqué notre recherche, il n’y en avait plus chez Animalis et même la ferme de Beaumont ne proposait plus que quelques rares exemplaires. Après pas mal de recherches sur Internet (en précisant bien que nous cherchions des pondeuses car les poules sont spécialisées soit en ponte soit en couvaison), nous avons trouvé un particulier situé pas trop loin de chez nous et vendant des poules, pas excellentes pondeuses mais nous n’avions guère d’autre choix (hormis attendre le printemps).
Nous sommes donc partis munis de deux caisses destinées au transport des chats pour choisir et ramener nos poulettes : une noire nommée Angela et une rousse nommée Leeloo (c’est nous qui leur avons donné un nom, pas l’éleveur). Il ne restait plus qu’à ouvrir les caisses dans la volière et les lâcher (j’insiste sur « dans la volière » parce qu’évidemment, nous avons ouvert une des caisses hors de la volière et avons passé une demi-heure à tenter de rattraper Leeloo dont nous ne devons la capture qu’à un ami passant à l’improviste et de toute évidence plus doué que nous).
A la semaine prochaine pour tout savoir sur l’entretien quotidien de Angela et Leeloo !